The Pearl
The pearl, fine stone
La perle, pierre fine
Les perles sont ce qu’on appelle des « pierres organiques » puisqu’elles sont produites par des animaux (mollusques bivalves pour être précis) et non par des phénomènes géologiques.
On différencie de plus les perles naturelles, dites fines, des perles de culture qui proviennent d’élevage d’huîtres.
Quelle est l'origine du nom perle ?
Si l’étymologie du mot « perle » a pu être attribuée au latin sphaerula, « petite sphère », en raison de leur forme sphérique ou encore au latin perna, « coquillage » qui renvoyait à une variété de mollusque qui la produit, l’origine du nom « perle » provient de l’argot des légions romaines pira ou pirla, terme qui était utilisé pour se moquer des « petites poires » suspendues aux oreilles des matrones de l’époque.
Les perles peuvent de plus avoir une origine géographique inclue dans leur dénomination comme les perles de Tahiti (traditionnellement connues pour être noires et avec orient) ou encore les perles d’Akoya au Japon (blanches et crème).
Quelles sont les formes, tailles, couleurs et caractéristiques de la perle ?
Les perles sont formées dans les mollusques bivalves (à deux coquilles) suite à l’introduction d’un corps étranger (exemple : grains de sable) à l’intérieur des coquilles. Cet élément, irritant pour le mollusque, déclenche un mécanisme corporel de l’animal qui vise à recouvrir la cause de la gêne par de la nacre. Ainsi, le mollusque recouvre le noyau perturbateur par de multiples couches concentriques de nacre afin de minimiser l’irritation produite par sa présence.
Pourquoi la perle peut-elle être de différentes formes ?
Les perles étant formées par des couches de nacre autour d’un noyau irritant pour le corps du mollusque, la forme des perles est plus ou moins ronde.
Cependant, il est possible, selon certains facteurs tels que l’environnement du mollusque qui la sécrète, la forme de l’élément introduit dans la coquille ainsi que l’emplacement de la greffe du corps étranger, que la forme finale de la perle varie.
En effet, la forme définitive de la perle dépend de l’emplacement du corps étranger original dans l’huître : si celui-ci est libre dans le mollusque, la perle sera probablement ronde. Si le corps étranger est attaché ou proche de la paroi interne de la coquille, sa forme sera irrégulière.
Ainsi, les perles peuvent avoir différentes formes regroupées dans trois grandes catégories, à savoir :
Les sphériques (rondes et semi-rondes), les symétriques (boutons, ovales, gouttes ou poires, tonneaux, cerclées, les baroques qui sont des perles aux formes abstraites (semi-baroques, baroques, « très baroques »), les autres (Keishi, Mabé, Soufflure de perle).
Comment exprime-t-on la taille et le poids de la perle ?
Dans le milieu de la joaillerie, il est plus courant de distinguer les perles par leur diamètre. Ce dernier s’exprime alors en millimètre.
En revanche, il est aussi possible de peser les perles selon trois unités de mesure :
Le Carat : Unité de poids pour les gemmes, 1 carat = 0,2 gramme.Le Grain : Unité de poids utilisée dans le commerce de la pierre fine (naturelle). 1 grain = 0,053 grammes.Le Momme et le Kan : Unités de poids japonaises traditionnellement utilisées dans le commerce de la perle. 1 momme = 3,75 grammes
Pourquoi la perle peut-elle être de couleurs différentes ?
Les couleurs des perles sont très variées et dépendent de trois critères :
La couleur de la nacre sécrétée par le mollusque qui diffère d’une espèce à l’autre.L’environnement du mollusque : les pigments contenus dans l’eau, la profondeur de celle-ci et sa salinité peuvent influer sur la couleur de la nacre.La couleur de l’implant qui peut être visible par transparence à travers la nacre.
Ainsi, on peut relever neuf teintes de perles facilement discernables : blanc, rose, crème, crème rosé, doré, vert, bleu, gris et noir.
Mais il est possible également d’observer des sous-nuances : grises, vertes, brunes, bleues, jaunes et roses, ce qui leur offre une personnalité particulière.
Caractéristiques
La valeur d’une perle est déterminée non seulement par sa forme, sa taille et sa couleur mais aussi par quatre autres variables : son orient, son lustre, sa surface et son épaisseur de nacre.
L’orient est le bel effet d’optique que peut posséder une perle.Celui-ci est l’éclat irisé et chatoyant de couleur « arc-en-ciel » et qui semble bouger lorsqu’on tourne la perle. Le lustre est la réflexion de la lumière sur la perle. Plus le lustre est important, plus la qualité de la perle sera importante, et plus elle sera chère. Cette réflexion de la lumière est facilitée par une structure homogène de la perle, peu de défauts en surface (lien vers le point suivant) et une belle épaisseur de nacre (lien vers le point encore d’après).
La surface de la perle
Il est possible que la surface de la perle présente des défauts comme des trous, des aspérités, des éraflures ou encore des tâches.
S’il est possible d’en éliminer ou d’en altérer certaines lors d’un perçage ou d’un sertissage, les perles les plus recherchées, et donc les plus chères, sont des perles sans aucun défaut de surface.
En effet, moins la perle aura de défaut, plus son lustre sera important car la lumière se réfléchira de façon homogène sur l’ensemble de sa surface.
L'épaisseur de nacre
Plus l’épaisseur de la nacre est importante, plus le temps de culture a été long et plus la perle sera grande (à noyau équivalent).
De plus, une grande couche de nacre diminue la possibilité de voir la greffe au-travers, uniformisant ainsi sa couleur et permettant un lustre plus important. En effet, la nacre est par nature légèrement transparente et ne réfléchit bien la lumière qu’à partir d’une certaine épaisseur.
Enfin, plus il y a de nacre accumulée, plus la perle sera « solide » (il est important de rappeler ici qu’une perle reste fragile et qu’il faut la manipuler avec précaution).
C’est pourquoi une perle avec une grande couche de nacre sera plus chère qu’une perle avec une épaisseur de nacre moindre.
Informations complémentaires
Quelle est la différence entre les perles fines et les perles de culture ?
Les perles résultent d’un micronoyaux irritant qui se glisse à l’intérieur d’un mollusque bivalves et que ce dernier recouvre de nacre pour l’adoucir.
Ce phénomène est relativement rare et il est difficile de trouver le faible pourcentage de mollusques qui en développent à l’état naturel, c’est pourquoi les perles naturelles, aussi dites fines, sont aussi rares.
Afin de parer à cette variable imprévisible, l’homme a commencé à cultiver les mollusques producteurs de perles. Ainsi, il interfère non seulement sur la localité des mollusques perliers mais aussi sur le processus de développement de la perle puisqu’il induit lui-même l’élément irritant entre les deux coquilles, garantissant ainsi la production d’une perle. Ce noyau ou greffon introduit est appelé « amorce » puisqu’il amorce le processus perlier.
Quels sont les différents types de culture de la perle ?
Aujourd’hui, les perles de culture représentent la très grande majorité du marché et on peut retenir deux types de culture :
Les perles d’eau de mer
Ces perles proviennent principalement du Japon, de la Chine, des Côtes de Polynésie et des Côtes d’Australie.
Les mollusques sont généralement placés dans des paniers ou des cages en plastiques plongés de 2 à 6 mètres de profondeur.
Plus le noyau greffé est grand, plus le mollusque doit être âgé pour que la greffe prenne correctement. Cependant, l’âge moyen du mollusque lors d’une amorce est de trois ans. S’ensuit alors trois à quatre ans de culture pendant lesquels le mollusque reste immergé. A ce stade, l’épaisseur de la nacre est d’environ 0,8 à 1,2 millimètres. Après 7 ans, l’huître ne produit plus de nacre.
Les perles d’eau douce.
Produites principalement au Japon, en Chine, en Ecosse, en Irlande, en France, en Autriche, en Allemagne et aux États-Unis (dans le Mississipi), les perles d’eau douce sont cultivées à une profondeur de 1 à 2 mètres de profondeur et les mollusques qui les produisent ont une durée de vie de 13 ans environ.
Ce type de culture produit d’excellent résultats en termes de rondeur et de qualité. De plus, elle offre une palette de couleur qui rappellent les perles fines d’antan : blanc-rosé, orange, jaune-doré, rose-violet, bleu, brun…
Les principales variétés de perles de culture sont :
Les perles AKOYALes perles claires des MERS DU SUDLes perles foncées des MERS DU SUDLes perles d’EAU DOUCE
Quelles sont les principales variétés de perles de culture ?
Les perles AKOYA
Ces perles proviennent principalement de Chine, de Corée et du Japon.
Leur couleur dominante qui est le blanc crème avec des reflets rosées ou verts.
Le temps de culture est de 1 à 2 ans pour des perles de 2,5 à 10,5 millimètres de diamètre. Leurs formes sont de plus généralement rondes, semi rondes ou baroques. Au-delà de 9 mm, elles sont considérées comme très rares.
Les perles claires des MERS DU SUD
Ces perles proviennent principalement d’Australie, d’Indonésie, des Philippines et de Birmanie et sont de couleur blanche avec des reflets argentés, rosés ou dorés ; les perles blanches sans nuance de couleur sont les plus prisées sur le marché perlier actuel.
Le temps de culture est de 18 à 24 mois.
Les perles ainsi obtenues mesurent entre 9 à 20 millimètres de diamètre et peuvent être de formes rondes, semi rondes, boutons, poires, baroques ou cerclées. Au-delà de 17 mm, elles sont considérées comme très rares.
Les perles foncées des MERS DU SUD
Ces perles proviennent de la région de Tahiti, de l’Archipel des Tuamotu, des Gambiers et de l’île de Cook et sont de couleur à dominante grise. Elles ont parfois reflet ou une nuance due à l’irisation de la perle comme le rose, le vert, le jaune, le rouge ou plus rarement le bleu.
C’est ainsi que plusieurs dénominations commerciales leur ont été attribuées afin de classifier approximativement les différentes nuances des perles des mers du sud :
Argent : gris à reflets argentésMoon (lune): gris pâleAubergine : gris foncé à nuance rougePistache : gris à nuance verteTilleul : gris clair à nuance vertePaon : noir à nuance vertePigeon : gris à nuance violetteCerise : noir à nuance violetteChampagne : gris à nuance jauneLavande : noir à nuance bleutéeTahiti or : noir à reflets dorés
Le temps de culture d’environ 18 mois.
Les perles ainsi obtenues mesurent entre 8 à 20 millimètres de diamètre et peuvent être de formes rondes, semi rondes, boutons, poires, baroques ou cerclées. Au-delà de 16 mm, elles sont considérées comme très rares.
Les perles D’EAU DOUCE
Ces perles proviennent principalement de Chine ou du Japon et sont de couleur blanche (la plus prisée), crème, violine ou encore oranger.
Les perles d’eau douce, contrairement aux autres perles de culture, ne sont pas formées à partir d’un noyau solide mais à partir d’une amorce particulière : un bout de tissu épithélial, aussi appelé « manteau », prélevé sur une huître de la même espèce.
Le temps de culture est de 1 à 5 ans pour des perles de 2 à 10 millimètres de diamètre, voire jusqu’à 14 mm pour les perles les plus rares. Leurs formes sont de plus très variées : rondes, semi rondes, baroques, boutons, poires, bâtonnets, croix… etc.
Les perles ainsi obtenues peuvent aussi être appelées perles « Biwa » en référence au lac Biwa ou Biwako, à l’ouest du Japon, où furent cultivées les premières perles d’eau douce.
Comment est créé un bijou serti de perles ?
Une fois la période de culture achevée, les perliculteurs procèdent à la « récolte » et extraient les perles de culture des mollusques pour ensuite les rincer à l’eau et les sécher dans la ferme.
S’ensuit alors une étape visant à faire disparaître les impuretés des perles. Pour ce faire, ces dernières sont placées dans un tambour auquel sont ajoutés des copeaux de bambous et de la cire liquide. C’est à ce stade que le lustre des perles apparaît.
Il est alors possible de blanchir ou de teindre certaines perles de culture pour en améliorer la couleur mais cette pratique en dévalorise très fortement la valeur.
Une fois les perles collectées et lustrées, elles sont triées par taille, forme, couleur et qualité puis les appairages sont choisis afin de choisir quelles perles formeront des boucles d’oreilles, des colliers, des bagues …
En ce qui concerne les perles destinées à l’enfilage, pour des colliers ou des bracelets par exemple, elles sont non seulement choisies de façon harmonieuse mais sont aussi percées.
En effet, afin que les bijoux finaux soient harmonieux, il faut que les perles se ressemblent le plus possible. C’est pourquoi les perles de culture assorties sont percées puis immédiatement enfilées sur un rang pour conserver les perles ensemble.
S’en suit alors l’étape de perçage : délicate et primordiale car elle est définitive. Le perçage peut permettre de valoriser certaines perles, soit en valorisant une forme, soit en faisant disparaître un petit défaut, alors remplacé par le trou.
Enfin, si le bijou définitif est une bague ou un bijou qui ne nécessite pas d’enfilage, la perle de culture n’est percée que d’un seul côté pour ensuite être collée sur une tige en métal. Le bijou est alors dit serti d’une perle de culture.
Comment évaluer la qualité des perles ?
La qualité et donc le prix d’une perle dépend de 6 critères : sa forme, sa taille, sa couleur, son lustre, sa surface et son épaisseur de nacre. De plus, une perle fine est exponentiellement plus chère qu’une perle de culture en raison de sa rareté.
Il existe deux systèmes pour évaluer la qualité d’une perle : le AAA-A et le A-D, appelés aussi « système de Tahiti ».
LE SYSTEME AAA-A
Utilisé par le GIA (Gemological Institute of America), ce système fait office de référence internationale et évalue les perles selon une échelle décroissante de AAA à A.
AA+ : La perle a un très beau lustre et ses défauts légers n’excèdent pas 15% de sa surface totale ; une petite imperfection profonde à la surface est tolérée.AA : La perle a un très beau lustre et ses défauts légers n’excèdent pas 25% de sa surface totale ; une petite imperfection profonde à la surface est tolérée.A+ : La perle a un lustre moyen et ses défauts légers n’excèdent pas 40% de sa surface totale ; ses imperfections profondes ne doivent pas dépasser 10% de sa surface.A : La perle a un lustre faible et ses défauts n’excèdent pas 60% de sa surface totale ; ses imperfections profondes ne doivent pas dépasser 20% de sa surface.
LE SYSTEME A-D ou système de TAHITI
Utilisé par les Services de Perliculture de Polynésie, ce système évalue les perles sur une échelle décroissante de A à D.
A : Correspond à la perle de la plus haute qualité avec un lustre élevé et de très légères imperfections n’excédant pas 10% de la surface totale de la perle.B : La perle a un lustre élevé à moyen et ses imperfections sont légères et n’excèdent pas 30% de sa surface totale.C : La perle a un lustre moyen et ses imperfections sont modérées et n’excèdent pas 60% de sa surface totale.D : La perle a un lustre faible et on distingue deux cas en ce qui concerne ses imperfections : si elles sont plutôt légères, elles peuvent excéder 60% de la surface total ; si elles sont assez importantes et profondes, elles ne doivent pas excéder 50% de la surface totale.
Quelle est la place de la perle dans l’Histoire ?
Le plus ancien témoignage de perle date de 2 206 avant J.C. avec les écrits d’un historien chinois.
La perle a d’abord été découverte en Perse avant d’être exportée en Occident par Alexandre le Grand.
Il faut attendre le XIIIe siècle et un chinois dénommé Ye-Jin-Jang pour les premiers essais de culture avec la découverte d’un moyen de produire artificiellement les perles en introduisant volontairement de petites impuretés dans des coquillages sains.
La première culture de perle réussie est attribuée au japonais Kokichi Mikimoto en 1893.
Devant le succès commercial des perles de culture et la rareté des perles fines, les perles de cultures se démocratisèrent rapidement pour aujourd’hui dominer le marché de la perle.
Le plus souvent associée à la lune, l’eau et la femme, la perle s’est vue attribuée toutes sortes de symboliques et de pouvoirs au fil des époques et des régions.
Les civilisations orientales et hindoues lui prêtaient ainsi des propriétés aphrodisiaques, fécondantes et talismaniques. Elle était de plus dite avoir un pouvoir revigorant, même après la mort ; beaucoup de perles furent ainsi retrouvées dans les tombeaux des rois et nobles.
En Perse, la perle avait un caractère noble et sacré, d’où son incorporation dans les ornements royaux.
Chez les Grecs, la perle était l’emblème de l’amour et du mariage.
Dans la tradition chrétienne, la perle fût associée à la naissance spirituelle du Christ dans le baptême du feu et les gnostiques lui attribue un grand pouvoir spirituel.
Aujourd’hui, la perle symbolise la sensibilité, la grâce, la foi, l’humilité et l’amour ainsi que les naissances du mois de Juin et le 30ème anniversaire de mariage.
Comment entretenir ses perles ?
La perle est fragile et peut « vieillir » dans le temps. En effet, la durée de vie d’une perle est estimée entre 100 et 150 ans avant qu’elle ne devienne terne, se fendille et se délite.
Il est possible de maintenir la beauté de la perle en évitant de l’exposer à de fortes sécheresses et des excès d’humidité. De plus, les acides, la transpiration, les cosmétiques, les parfums ou encore la laque peuvent l’attaquer et l’endommager. Les perles se rayant facilement, il faut en outre faire attention à ce qu’elles n’entrent pas en contact avec d’autres gemmes ou encore des métaux, que ce soit lorsqu’elles sont portées ou rangées.
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